Cognac – Pouillac est la troisième étape de notre randonnée à vélo de Bordeaux à Cognac. Attention, pour cet itinéraire, relisez bien le titre : il s’agit bien de partir de Cognac pour aller à Pouillac, petite commune de Charente Maritime comptant moins de 250 habitants. Pour boucler la boucle, nous n’allons évidemment pas à Pauillac ! En selle pour une virée cyclotourisme depuis Cognac.
Cognac Pouillac à vélo – L’itinéraire
Nous avions 2 choix possibles lorsque nous avons préparé cette étape de cyclotourisme :
- Longer la Charente sur la flowvélo, alias la véloroute 92, pour rejoindre la Véloroute des Pèlerins, alias EuroVélo 3, à Châteauneuf-sur-Charente – Environ 80km
- Couper par Segonzac pour rejoindre l’EuroVélo 3 à Barbezieux-Saint-Hilaire, comme recommandé par Géovélo – Environ 62km
La première option semblait intéressante, mais un tout petit peu longue. La seconde, un tout petit peu courte. Pour bien choisir notre itinéraire à vélo, nous avons zoomé sur les cartes pour faire apparaitre les courbes de niveau. Grâce à cette opération, nous nous sommes rendus compte qu’il était possible d’éviter certaines « crêtes ». Comment ? En longeant, peut-être de façon bucolique, une partie du Né, rivière méconnue de Charente et de Charente Maritime. Méconnue ? Pas tant que ça :
[Le Né] délimite en partie la frontière sud entre la Grande et la Petite Champagne, appellation d’origine contrôlée des crus du Cognac.
Wikipedia
Au final, cette journée s’est annoncée un peu plus costaud que la veille, avec plus de distance et surtout d’avantage de dénivelé. Des côtes, pour le plus grand plaisir de nos jambes qui ont eu le droit à une journée de repos ! Rien de tel pour reprendre la route en mode cyclotouristes.
Distance parcourue : 65km
Durée estimée : 7 à 8h
Dénivelé positif : 387m
Difficulté : facile
Partir de Cognac à vélo
Nous avons quitté notre bel hôtel, le Château Pellisson, situé du côté de la gare, en jetant un dernier regard à sa piscine pour nous donner du courage. Et c’est d’ailleurs lors de notre escale à Cognac que nous sommes tombés par hasard sur l’Espace Découverte en Pays du Cognac, dans une rue légèrement écartée des lieux à voir. Ce fut une visite très enrichissante, où nous avons appris beaucoup de choses sur l’histoire de la région. Et notamment sur les portails charentais sculptés du XIXème siècle, qui sont encore debout pour un certain nombre. C’est ensuite devenu un jeu de les repérer lors de notre randonnée à vélo, entre Cognac et Pouillac.
En quittant Cognac, nous avons longé la N141 sans pour autant réellement l’emprunter, sur les recommandations de Geovelo. C’est une route assez passante, sans aménagements cyclables. Par chance, des routes secondaires existaient, plus agréables pour du cyclotourisme.
Puis la route a continué à travers champs, jusqu’à Gensac la Pallue. Vous aurez peut-être la surprise d’entendre les nombreux décollages d’avions (certainement de tourisme). Et pour cause, ce village est directement dans l’axe des pistes de la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard, où un aéroclub est implanté depuis 1935.
Faire du vélo le long du Né
Passée cette surprise acoustique, nous continuons à travers des routes de campagnes notre itinéraire en direction du Né. Une petite côte nous attendait juste avant Saint-Fort-sur-le-Né, de quoi faire une légère mise en jambes.
Notre route nous a ensuite emmenés le long du Né. Nous pensions bien entendu trouver un chemin en bord de rivière. Ce ne fût malheureusement pas le cas, et nous avons roulé à bonne distance de l’eau. C’est en quittant le Né que nous sommes entrés dans le village de Barret. Nous avons fait une pause cyclotouristique pour profiter du cadre de l’église Saint-Pardoux, faisant partie des quelques églises romanes charentaises référencées sur une carte à l’Espace Découverte en Pays du Cognac.
Barbezieux, étape incontournable du cyclotourisme
Pour en repartir, une côte courte mais intense nous attendait. Ca méritait bien de flâner un peu ! Et c’était sans compter sur la suite, à savoir l’ascension pour arriver au point culminant de Barbezieux-Saint-Hilaire, son château. La place de Verdun était en travaux, et le château fermé, mais sa présence était malgré tout majestueuse. Ne faites pas comme nous, soyez de bons cyclotouristes, et vérifiez bien les horaires en organisant votre voyage.
Nous nous sommes arrêtés manger au restaurant Le Château, en terrasse, avec la vue sur … le château ! Vous y mangerez des plats classiques qui vous permettront de repartir sereinement. Nous vous conseillons également de prendre le temps de déambuler dans Barbezieux et de profiter de ses ruelles et monuments, comme son presbytère.
Pour partir de Barbezieux, nous avons fini par trouver le départ de la voie verte Galope Chopine, une ancienne voie ferrée. Fait surprenant : il a fallu contourner une zone industrielle qui semble avoir été posée pile sur un tronçon de cette ancienne voie ferrée. Le contournement est en revanche bien aménagé.
De Barbezieux à Pouillac à vélo
De retour sur une voie verte, c’était réellement agréable. On ne peut pas dire que ça soit plat, mais en même temps, les pentes sont faibles. Les paysages varient entre champs et forêts. Un bel aménagement pour une randonnée à vélo entre Cognac et Pouillac !
Le long de cette piste cyclable, ne manquez pas l’église fortifiée de Reignac. Consultez donc ce site pour en apprendre plus sur cette église surprenante. Ne vous fiez pas aux apparences, il est riche en enseignements sur ce monument !
Nous avons continué jusqu’à Chenonceaux, où nous sommes sortis de la voie verte pour rejoindre notre hébergement à Pouillac.
L’hébergement, et le lendemain
Nous avons eu le plaisir de dormir chez de charmants hôtes hollandais en chambre d’hôtes à La Thébaïde. Une belle et grande maison, un jardin d’une superficie permettant largement d’en profiter, un grand potager … Le cocktail d’arrivée a été très appréciable, fruit de belles discussions !
Comme l’hébergement était au milieu de nulle part, et qu’à vélo, en pleine campagne, se déplacer jusqu’à un restaurant et rentrer de nuit peut être dangereux, nous avons préféré réserver à leur table d’hôte. J’ai malheureusement dû quitter la table dès l’entrée, me sentant mal, probablement par excès de soleil. Laurette a donc eu des échanges passionnants avec nos hôtes, pendant que je me tordais de douleur dans la chambre. Dommage, tout avait l’air tellement bon !
Le temps d’une bonne nuit réparatrice, et nous allions pouvoir enchaîner sur la dernière étape de nos vacances : le retour à Bordeaux !
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