Pouillac – Bordeaux est la quatrième et dernière étape de notre randonnée à vélo de Bordeaux à Cognac. Nos vacances touchent déjà à leur fin, puisque cette journée de cyclotourisme nous ramène tout droit vers la maison. Nous avons travaillé encore une fois sur les courbes de niveau pour trouver autant que possible des itinéraires minimisant les dénivelés positifs. Pas évident, dans la mesure où il fallait tout de même traverser la Dordogne et la Garonne.
Pouillac Bordeaux à vélo – L’itinéraire
Nous nous sommes complètement écartés de la Véloroute des Pélerins, itinéraire majeur de cyclotourisme, puisque celle-ci faisait faire un sacré détour. Non pas que Libourne et Saint-Emilion ne nous intéressaient pas, mais nous avions prévu d’autres balades pour nous y rendre (voir notre randonnée à vélo de Bordeaux à Saint-Emilion). De plus, la journée serait passée à plus de 120km … Nous avons donc sagement écouté les conseils avisés de Geovelo.
Cette fois-ci, nous avons choisi de rentrer dans Bordeaux à vélo. Il aurait été possible de prendre le TER à partir de Cubzac-les-Ponts, mais ça nous aurait privé de la fameuse descente du Tram A avant d’atteindre le Pont de Pierre. Nous avions quand même gardé cette option en tête, au cas où nous en aurions marre. Et nous avons failli craquer lorsque, arrivés à Cubzac-les-Ponts, mon état de la veille au soir m’a relancé. Heureusement, nous avons finalement tenu bon et fini la randonnée à vélo !
Distance parcourue : 67km
Durée estimée : 7 à 8h
Dénivelé positif : 318m
Difficulté : facile
Partir de Pouillac à vélo
Une bonne partie de notre trajet à vélo de Pouillac à Bordeaux, avant de rejoindre la Dordogne, s’est déroulée sur des routes forestières (bitumées) ou au milieu des vignes. Des routes relativement plates et très peu fréquentées. Encore de quoi bien profiter !
C’est quelque part entre Pouillac et la Dordogne, à un endroit que nous n’avons pas repéré sur les cartes, que nous avons posé nos vélos pour admirer une étrange pierre trônant sur un piédestal, le tout rénové en 2019. Elle comporte une inscription qui pousse à rester devant et à philosopher.
Traverser la Dordogne sur le pont Gustave Eiffel
Arrivés à Cubzac-les-Ponts, nous avons retrouvé le trafic routier d’un dimanche de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens, sur une route alternative au pont de l’A10. Quel choc de se retrouver à nouveau au milieu des voitures, qu’on aurait presque oublié pendant nos 4 jours de cyclotourisme !
Nous nous sommes retrouvés face au pont Gustave Eiffel, enjambant la Dordogne. Ce pont relie Cubzac-les-Ponts à Saint-Vincent-de-Paul, et marque ainsi l’entrée à la fois dans l’entre-deux-mers et dans Bordeaux Métropole.
Heureusement, la traversée du pont se fait sur une voie dédiée en extérieur, sur une passerelle dédiée aux piétons et aux vélos mise en service en 2018. Quelle bonheur ! Ceci permet de traverser tout en profitant à la fois de la vue et du pont. Les plaisirs du cyclotouriste sont simples, n’est-ce pas ?
Une pancarte nous apprend, à l’entrée du pont, qu’il s’agissait d’abord d’un pont suspendu mis en service en 1840. C’est entre 1879 et 1883 que Gustave Eiffel y déposa son empreinte reconnaissable entre toutes, avant que la passerelle vélos et piétons voie le jour en 2018.
L’entre-deux-mers à vélo, direction Bordeaux
Une fois dans l’entre-deux-mers, nous avons retrouvé des pistes cyclables, plus ou moins bien réalisées. Certaines étaient de simples bandes sur le bord de la route, d’autres des coups de peinture donnés sur le trottoir, obligeant à subir tous les bateaux devant les entrées de maison. Ces aménagements ont au moins le mérite d’être présents, mais la sécurisation reste faible.
Nous avions repéré sur la carte une petite forêt à Ambarès-et-Lagrave, traversée par l’allée de la Hontasse (qui signifie fontaine ou source en gascon). Évidemment intrigués par ceci, nous avons adapté l’itinéraire pour y passer. Il s’agit finalement d’un chemin de terre au milieu d’un petit bois, jonché de multiples déchets allant de bouts de plastique à de l’électroménager.
Puis retour sur les pistes cyclables, pour finalement se tromper en rejoignant le Tram. Se tromper ? Et bien, suivre le Tram en vélo à Lormont, c’est se retrouver sur une route étroite sans aménagement cyclable. Si on n’y roule pas au milieu, les automobilistes sont tentés de nous dépasser alors qu’ils ne peuvent pas respecter les distances de sécurité. Et si on y roule au milieu, on a la désagréable sensation de gêner tout le monde. Préférez emprunter la route de Paris, qui est plus adaptée à la pratique du vélo.
Arriver à Bordeaux
Pour finir, la descente du Tram sur une belle piste cyclable séparée de la route, et l’arrivée sur l’avenue Thiers et son couloir de bus/vélo confortable compte-tenu de la très faible fréquence des bus, ont marqué la fin proche de notre randonnée à vélo. Puis la traversée du Pont de Pierre, monument emblématique de Bordeaux, fermé aux voitures depuis juillet 2018. Un véritable bonheur à traverser. Bonheur partagé, puisqu’en moyenne 10 000 vélos empruntent ce pont chaque jour (et plus de 7 000 piétons).
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